The Everywheres sont arrivés ici par une porte dérobée. Après une première écoute, leur musique m’apparaissait comme l’archétype d’une certaine pop psychédélique, joliment enrobée dans un son analogique et lo-fi, mais finalement sans sève. Ils ont été sauvés par une pulsion d’exotisme, lorsque j’ai découvert leur ville d’origine, Halifax en Nouvelle-Ecosse. Quelques clics plus tard je me promenais sur cette péninsule canadienne inconnue pour moi, porté par le son de leur premier LP. La balade sur StreetView, dans des paysages intrigants où l’océan côtoie la forêt, s’est terminée dans un cul-de-sac, quelque part au nord, avec la magique "What It Grow" qui semblait faire onduler l’eau à l’horizon. J’ai alors pris toute la mesure de la musique des Everywheres, taillée pour l’errance.
Ce premier LP a été pressé en nombre limité par le label US Father / Daughter. Les huit chansons qui le composent s’inscrivent dans la lignée sonique de plusieurs groupes actuels, comme White Fence,
Je vous conseille également leur première cassette, Slow Friends, d’une volupté égale, mais où le son des Everywheres prend une tournure plus folk et indie-pop, quelque part entre Real Estate et Campfires. On y retrouve quelques superbes chansons comme "Slow Friends", "Tripping", "Frightened Face" ou encore "Breeze Friends", jouées avec une décontraction tellement communicative qu’elles se transforment en ode à la glande.
Punching Joe
très intéressant votre blog sur l'art singulier et le rock indé, que je viens de découvrir
RépondreSupprimerjuste un petit mot d'encouragement
Merci ! Les encouragements font toujours plaisir.
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